Pierre Murot


















Terrain d’entente
Mémoire de fin d’études à l’ENSCI-les Ateliers.
Mémoire de fin d’études à l’ENSCI-les Ateliers.
Plusieurs centaines de mètres plus loin en m’éloignant du port et longeant la côte, je parcours le sable et arrive sur les plages de galets, je me plonge inconsciemment sur les traces des escapades dominicales de Charlotte Perriand et Pierre Jeanneret à la recherche de vestiges divers, d’objets de nature quelconque, destinée à satisfaire ma quête de terrain, d’inspiration primitive. J’aperçois au loin ce rocher au quadrillage apparent, cet artefact saillant dans le paysage marin. Je m’en approche et fais la découverte d’une multitude de galets, plus ou moins gros les uns les autres, et formant tous cette même image : un vestige
d’édifice en briques, aux teintes différentes, quadrillé par la jointure d’un ciment gris clair.
Vestiges d’une ville détruite, dont les murs, travaillé par le remous de la
marée ont adopté leur forme naturelle de galets. Le produit d’une ville, d’une époque passée, remodelée par le
temps et le prisme des conditions géologiques, climatiques. Confrontés à la nature, ces vestiges ont pris la forme d’une beauté surprenante,
une esthétique nouvelle qui me ravit dans l’espoir d’un avenir riche
entre nature, culture, industrie, métropole, homme et animal.

